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than' die quoi?

4 octobre 2009

Entrez Between The Minds de Jack Savore

Entrez Between The Minds de Jack Savoretti.

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4 octobre 2009

Jack Savoretti : Between The Minds.

BTM A tout juste vingt cinq ans, Jack Savoretti est déjà considéré par certains comme le nouveau Bob Dylan. Connaissant très mal l’univers dylanien, je ne m’aventurerai pas dans ce genre de comparaison même si il est vrai que la folk rapproche ces messieurs. Si j’ai succombé à la douceur de la folk music grâce à Damien Rice, Newton Faulkner ou Justin Nozuka, je reste une amatrice modérée du genre. Pourtant, après être tombée sur le clip de Between The Minds, je me suis laissée tenter par les mélodies du jeune Savoretti.

D’origine anglo italienne, Jack Savoretti compte deux albums à son actif. Harder Than Easy sorti le 15 septembre aux États Unis et Between The Minds sortit en 2007. Justement, arrêtons nous sur ce premier opus. Paru sous forme d’un double cd en Angleterre, il comprend une version studio accompagnée d’une version acoustique/live où l’on a droit à des titres inédits. Mariage folk acoustique teinté de pop, Between The Minds est un concentré de mélodies aériennes.

C’est Dreamers, une ballade mélancolique qui ouvre le bal et donne le ton de cet album. Dès les premières notes, Savoretti la marque de son empreinte vocale qui reste indélébile jusqu’au dernier morceau. Dans la même veine, la poétique No One’s Aware fait la part belle aux violons et, elle n’est pas sans rappeler les mélodies d’un certain Ray LaMontage. Si ses accents veloutés restent charmeurs, les sifflements en fin de morceau cassent malheureusement ce ton. Ces derniers qui semblent être une marque de fabrique Savoretti réapparaissent dans la sentimentale Without. Cette sentimentalité parfois grossit à coups d’une instrumentation superflue n’en rend pas moins le refrain envoûtant, ce qui nous donne au final un titre plutôt plaisant. La folk/pop Blackrain bien qu’elle ait du mal à démarrer, gagne aussi des points grâce son refrain et un épilogue instrumental violon/percussions excellent. Plus pop que folk, Between The Minds est le prototype de la chanson commerciale. Si elle nous embarque avec son rythme qui monte crescendo et son piano, elle est alourdie par des chœurs et des violons qui dramatisent l’émotion. Sur une note folk/pop, Savoretti offre une belle conclusion à son album avec Killing Man. Avec son rythme envoûtant, cette mélodie plus recherchée se démarque de ses consœurs. Si elle perd un peu de son charme vers la fin, Savoretti arrive superbement à nous y faire partager ses émotions.

Si le jeune artiste parvient surtout à imposer des morceaux plus accessibles et/ou plus commerciaux il peine pourtant avec la folk/pop Lovely Fool un titre facile et sans nuances qui sent le recyclé. Dr Frankenstein nous emmène en terre folk avec ses guitares acoustiques et son harmonica. Pas très embarquante, elle devient répétitive vers la fin mais, entendre Savoretti prononcer « Frankenstein » reste tout de même jouissif. Plus épurée, Once Upon A Street met en avant la voix éraillée du chanteur, merci simplicité. Dans la même catégorie, Soldier’s Eyes débute par un magnifique solo de violon. D’autres violons viennent l’encombrer après en se greffant au mariage voix/guitare acoustique. Ce titre est l’un des mieux aboutis en termes d’écriture. Il m’a donné l’impression d’entendre un poète américain du dix neuvième siècle nous raconter l’histoire d’un soldat pendant la Guerre de Sécession. Apologies et sa folk acoustique est d’une mollesse et d’un soporifique. Dans le même genre, Chemical Courage lambine également. Notons que ces deux morceaux font fortement penser aux mélodies de Ray LaMontage -encore.

Between The Minds n’entrebâille que les portes de la folk à Monsieur tout le monde. Ses mélodies teintées de pop, si elles ont de quoi séduire un large public perdent en agrément avec des lourdeurs vocales et instrumentales. D’autres titres moins accessibles, dans la pure tradition folk/acoustique conquérront sûrement les amoureux du genre -qui auront peut être déjà trouvée leur nouvelle coqueluche. Quand bien même cet album reste en demie teinte, on ne peut que reconnaître les talents de musicien compositeur et la belle plume d’un Jack Savoretti prometteur.

11 juillet 2009

C'est l'été...enfin, il paraît.

Et le blog part en vacances mais pas sans quelques recommandations musicales de dernière minute. De la soul au reggae en passant par la bossa nova ou la chanson française, je vous ai concocté une playlist absolument pas originale mais qui je l’espère est variée. Bonnes vacances à tous ceux qui s’en vont et bon je-ne-sais-plus-comment-on-doit-appeler-cette saison à tous les autres. Peut être que nous nous reverrons à la rentrée.

26 juin 2009

Je l’écoute inlassablement cette Earth Song, et

Je l’écoute inlassablement cette Earth Song, et elle me fait toujours le même effet. Sans aucun doute ma chanson préférée de Michael Jackson.
26 juin 2009

Une étoile s’est éteinte.

MJ_2Bien plus qu’un artiste, Michael Jackson est à lui seul une légende. Couronné Roi de la pop, il a fait danser et chanter des milliers de gens à travers le monde. En quarante ans de carrière, il s’était érigé comme un entertainer talentueux à la musique universelle. Véritable machine à tubes, l’on se souvient de son Thriller, l’album le plus vendu dans toute l’histoire du disque. Avec 7 million de dollars au compteur, Scream s’est imposée comme l’un des vidéo clips les plus coûteux. A ces deux exploits listés dans le Livre des records, s’ajoutent un lot de récompenses, 197 au total. Parmi ces dernières on retiendra les 7 BRIT Awards, les 12 World Music Awards, les 19 Grammy Awards, les 22 American Music Awards et les 40 Billboard Awards du King.

A tout juste quatorze ans, le jeune Michael se lançait dans une carrière solo après ses débuts musicaux au sein des Jackson 5. En 1979, il entamait sur Off The Wall une collaboration fructueuse avec Quincy Jones qui se poursuivit jusqu’en 1987 sur Bad. Après avoir joué les Dangerous, il écrivait son HIStory en 1995, un double album conjuguant ses plus grands tubes et des titres inédits. 2001 marquait le retour de Michael l’Invincible, un come back très attendu mais mitigé selon la critique. Peu importe, l’on se souvient de la star qu’était et que restera Michael Jackson.

Michael Jackson c’est toute mon enfance, mes premiers émois musicaux. Des vidéos clips à la télé. Moi la petite fille charcutant You Are Not Alone car elle n’y comprenait rien. La petite fille tentant vainement de faire le moonwalk avec ses amis. La petite fille effrayée par le clip de Thriller. Je ne suis pas une inconditionnelle de Michael Jackson mais, c’est à travers ses chansons que j’ai découvert la musique. Aujourd’hui encore, plusieurs de ses morceaux me touchent. Une étoile est allée rejoindre les étoiles. R.I.P.

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16 juin 2009

Un vidéo clip façon Fame pour une mélodie

Un vidéo clip façon Fame pour une mélodie entraînante, Le temps d'une chanson.

16 juin 2009

Tigane : Hédonisme.

Tigane Là où la Star Academy a réussi en jetant aux oubliettes la plupart de ses candidats et même finalistes pour certains, Nouvelle Star a brillamment échouée, enfin presque. Finalistes de la cinquième saison de Nouvelle Star, le déjanté Julien Doré avait été préféré à Tigane. Deux ans plus tard le jeune homme fait son entrée dans les bacs avec Hédonisme.

Tigane soul et la soul et moi on est très copines. A ce bon point de gagné s’ajoute sa voix suave de soul singer. En voyant le paysage musical français infesté de pseudo chanteurs soul et r’nb, difficile de ne pas être tenté de ranger le jeune bleu dans la catégorie « publicité mensongère ». Pourtant, après avoir écouté le premier single extrait de l’album je me suis lancée dans cette écoute avec un parti pris positif. Le fait que l’identité artistique des candidats Nouvelle Star ne soit pas trop dénaturée et/ou formatée n’y est pas innocent non plus. Mais ce baptême musical est il réussi?

La vie est comme elle est ouvre Hédonisme. Rétro soul, elle donne le ton à un album placé sous le signe du groove. Accompagné de chœurs féminins, le chanteur y impose son timbre, un mariage efficace qui se poursuit avec la sensuelle Tu abuses. A cette association parfois envahissante se substituent des mélodies envoûtantes où l’on retrouve les influences de Tigane. Sans hésiter je monte dans son Love Train bien que l’on se croirait chez Tigane et les Bisounours, un monde idéal où l’amour triomphe toujours mais que voulez vous, les mélodies entraînantes sont efficaces. La très groovy Le temps d’une chanson et ses couleurs estivales donne aussi envie de se déhancher et de chanter à tue tête. En effet, les refrains faciles à retenir sont l’un des points forts de cet album même si les textes restent gentillets.

Aux côtés de morceaux inédits, s’immisce une reprise plutôt réussie de Staying Alive grand classique des Bee Gees. Plus soul que disco, elle a des faux airs de chanson a’cappella avec son orchestration minimaliste. Dans le même ton, Les années sixties sert de transition mais pas embarquant pour un sous, il brille par sa naïveté comme les insignifiantes Fais confiance au temps et Acrobat Lover.

Le cocktail soul/pop que nous concocte Tigane sur certains morceaux est délicieux. L’envoûtante Ce qu’on m’avait promis me rappelle les mélodies pop des 90’s qui avaient l’art de me captiver. Les Jardins de la Seine bien que fleur bleue reste un beau texte et, le chanteur parvient à y transmettre toute la nostalgie dont il est empreint. C’est sur une note acoustique que Hedonism conclut l’album. Plus intimiste que la version originale pop/rock du groupe anglais Skunk Anansie, cette reprise est réussie et je lui accorde ma préférence. Tigane parvient à s’approprier cette chanson, une conclusion toute en douceur.

Avec le swingue de Tigane et le groove de ses mélodies, Hédonisme sent bon le soleil. Malgré le talent du chanteur et une belle orchestration au rendez vous, ce début musical reste candide. On ne dirait pas un jeune homme de vingt deux ans qui chante mais un adolescent de quatorze ans qui regarde le monde avec innocence et émerveillement. Que ses paroliers se réveillent ou bien qu’il en change pour un prochain album que l’on espère plus mâture.

10 mai 2009

Shimmer And Shine en live chez David Le

Shimmer And Shine en live chez David Letterman.

10 mai 2009

Ben Harper and Relentless7 : White Lies For Dark Times.

Ben_Harper_1 « C’est mon second premier album » confiait récemment Ben Harper à propos de White Lies For Dark Times lors d’une interview. Ce prolifique Artiste californien nous avait habitué à des sonorités blues folk où se glissaient ses influences gospel et reggae. Après avoir exploré ces genres, il prend un virage musical direction les contrées rock. Cet album de la transition marque la fin -provisoire ou pas- de sa collaboration avec The Innocent Criminals auxquels se substituent Relentless7, un trio de jeunes texans- composé de Jason Mozersky à la guitare, Jesse Ingalls à la basse et Jordan Richardson à la batterie. Cette direction qui pourrait déplaire à certains m’a surpris au premier abord. En effet, Ben Harper est un spécialiste des mélodies douces voire ennuyeuses diront d’autres. Néanmoins en jetant un œil plus attentif à sa discographie, on retrouve God Fearing Man avec ses riffs à la Jimi Hendrix et Faded qui nous avait déjà conquis avec ses guitares électriques.

Cet album est donc celui de tous les défis qui peuvent s’avérer à double tranchants. C’est un challenge personnel pour Ben Harper qui y affirme son amour de la music rock et prend le risque de bousculer son public dans ses attentes voire de le décevoir. Les artistes qui se lancent encore des défis c’est bien, mais a t’il relevé le sien?

Le blues ne se cache jamais bien loin de Ben Harper. En effet, ce genre est ici mis à l’honneur dans un opus fait de compromis où il teinte les sonorités rock de nos quatre compères. Bienvenue dans l’univers rock blues de White Lies For Dark Times.

Cet album sent bon le blues du sud américain où l’ombre de Jimi Hendrix vagabonde. Number With No Name ouvre le bal et l’on s’imagine sur les rives du Mississipi. Notre traversée se poursuit avec les très bluesy Boots Like This et The Word Suicide- qui avec ses chœurs réaffirme les influences gospel de l’Artiste. Why Must You Always Dress In Black avec ses guitares énervées rappelle les sons psychédéliques des 60’s. Shimmer And Shine braille plus qu’autre chose. Keep It Together qui est à tout casser est une digne héritière de Hendrix. Fly On Time accompagnées de guitares moins énergiques est tout simplement magique. Elle gagne en intensité avec le timbre velouté et plus que jamais pénétrant de Ben Harper. Avec une ballade comme Skin Thin- bien endormante comme il faut- l’Artiste revient à ses penchants blues folk. Dans la même veine, Faithfully Remain qui clôt l’album a des allures de « chanson bilan » où il affirme qu’il reste fidèle

En coupant la poire en deux, Ben Harper a joué la carte de la prudence. Il est resté fidèle à ses influences blues qui forment un savant mélange avec les sonorités rock exploitées. Là demeure pourtant le problème, White Lies For Dark Times manque de hardiesse mais ruse de facilité. L’Artiste s’accroche trop à ses influences et ne s’en démarque pas. Sur les onze titres présents, seuls deux ont du pur sang rock. Alors oui, ce pari n’est qu’à moitié gagné. Quitte à être déçue par des morceaux dans la trempe de Shimmer And Shine, j’aurai préféré que Ben Harper aille jusqu’au bout de sa démarche et nous propose un album cent pour cent rock.

8 mai 2009

Soobax est extrait du deuxième album de K'naan,

Soobax est extrait du deuxième album de K'naan, Dusty Foot Philosopher. En voici le vidéo clip tourné en Somali.

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